Plus complexe, le diabète de type 2 n’est pas seulement un état d’hyperglycémique. Si le type 1 est défini par l’insuffisance absolue d’insuline, cette pathologie particulière développe l’insulinorésistance, c’est-à-dire une résistance des cellules à l’action de l’insuline. Elle touche surtout les personnes de plus de 40 ans et en surpoids. Cette maladie provoque des complications très graves notamment l’insuffisance cardiaque. Les personnes sujettes doivent donc contrôler rapidement leur glycémie.
Pourquoi mesurer sa glycémie ?
Chez les diabétiques, il n’y a qu’un seul moyen d’apprécier l’équilibre glycémique : contrôler le taux d’hémoglobine glyquée (HbA1c). Le sucre dans le sang, associé à certaines pathologies sont à l’origine des graves problèmes cardiovasculaires qu’on ne pense pas auparavant chez les patients diabétiques de type 2. D’après les recherches, le bon contrôle glycémique réduit les insuffisances cardiaques. Ainsi, l’autosurveillance glycémique (ASG) est importante. Seulement il est une aide et un complément du HbA1c et ne peut le remplacer. C’est aussi une démarche d’éducation du patient et de ses proches.
Les causes de l’insuffisance cardiaque chez les diabétiques
Il y a plusieurs facteurs à l’origine des maladies cardiovasculaires chez les patients diabétiques de type 2. L’hypertension, l’obésité et les pathologies ischémiques sont quelques unes des causes fréquentes constatées par les chercheurs chez les diabétiques. Chez certains patients, l’hyperglycémie chronique et les anomalies métaboliques telles que l’obésité sont aussi favorables pour développer une insuffisance cardiaque. Dans tous les cas, cela montre l’importance de détecter le diabète de type 2 pour pouvoir prendre les mesures adaptées.
La mortalité cardiovasculaire des patients diabétiques
Il y a des liens étroits entre le diabète de type 2 et l’insuffisance cardiaque. Nombreux des patients diabétiques sont morts de maladie cardiovasculaire. D’après les études épidémiologiques effectuées ces dernières années, le nombre des patients emportés par cette pathologie s’est doublé. Le traitement du problème cardiaque chez les diabétiques est le même que chez les autres patients. Toutefois, les chercheurs ont constaté que l’utilisation de certains inhibiteurs du système rénine angiotensine aldostérone (SRAA) a des mauvaises conséquences sur la fonction rénale.
